|
|
les trajets ci-dessus n'ont évidemment pas été faits en ligne droite.
|
|
à partir du milieu de la nuit la pluie tombe sans arrêt.
|
|
|
le projet du jour est une balade de villages en villages jusqu'au point de vue paraît-il sublime de irente et
en nous levant, nous nous demandons si cela sera possible d'autant plus que nous n'avons pas de parapluie
et je n'ai pas de veste pour la pluie.
le prix de ces balades sert à payer le guide mais aussi à la préservation de la nature environnante et
à la culture d'arbres et plantes qui seront remises un peu partout dans les environs ; nous avons vu d'ailleurs
cette culture à côté du bureau de l'association.
arrivés sur place à 09h30, on nous dit que le temps va s'éclaircir et on nous propose de revenir à 11 heures
pour démarer la promenade.
la balade commence dans la boue et le chemin qui monte
est glissant.
dans les hameaux traversés, nous sommes évidemment toujours l'attraction pour les enfants.
durant toute la balade, le guide nous montre une série d'herbes utilisées dans la médecine locale ; il paraît même qu'une
de ces plantes guérit (ou empêche) le paludisme
|
|
les tanzaniens sont très polis, n'arrêtent pas de
souhaiter la bienvenue ("karibu"), de demander des nouvelles ("habari ?"), de dire bonjour ("jambo"), de
saluer ("salama") et il y a même un salut spécial pour les vieux ("shikamoo").
et il faut répondre à tout cela ; c'est épuisant !
et quand vous quittez un endroit, ils vous souhaitent la bienvenue pour la fois prochaine ; c'est ce que m'ont
dit l'infimière et le médecin lors de ma visite à l'hôpital, le 18 juin et je leur ai alors dit merci
mais que je n'avais aucune envie de revenir.
voici encore des gens qui nous saluent de la main dans le brouillard.
ce matin, la pluie était à lushoto ; elle ne nous a pas suivis mais
plus nous montons, plus nous voyons des nuages et du brouillard.
|
|
|
|
arriver à irente, c'est éreintant mais il paraît que cela en vaut vraiment la peine.
bof ! il n'y a que des nuages et nous ne voyons rien du tout de ce splendide point de vue.
omar, notre guide, prétend que tout peut changer en cinq minutes et nous propose d'attendre ; ce que nous faisons.
comme rien ne bouge vraiment nous décidons de rester jusqu'à 13:30, soit trois quarts d'heure après notre arrivée.
et subitement, à 13:25, tout se nettoie en trois minutes et nous pouvons apprécier ce superbe point de vue quand même
encore un peu brumeux.
le photo ne montre pas fort ce que nous avons pu voir, malheureusement.
google earth me donne l'indication suivante : la route que l'on voit sur la photo (dar-es-salaam - moshi) se trouve 5 km plus loin et près de
1000 mètres plus bas.
|
|
et pendant ce temps-là, des gosses font des bêtises
pour que je les prenne en photo.
voilà, c'est fait.
nous passons dans une ferme à projet qui vend ses produits pour financer une école pour aveugles et
pour autistes et qui a d'autres projets.
nous y mangeons du pain (enfin du bon pain), du fromage, du fromage frais aux herbes, des crudités, des
confitures.
la descente s'ammorce et la pluie recommence à tomber pendant quelques minutes.
c'est assez fatigués et mouillés que nous rejoignons l'hôtel.
|
|
|
j'ai un aveu à faire : ce soir, au restaurant j'ai craqué pour
un spaghetti bolognèse !
cela fait une semaine que j'essaie de ne manger que des spécialités du pays ; alors tant pis, je risque.
un peu trop cuits mais une sauce excellente.
la nuit commence avec le bruit de la pluie qui remet cela et en plus, il ne fait vraiment pas chaud.
|
|
récapitulatif
|
>
|
|
|