kigali - kibuye, mardi 10.07.07


l'organisateur de safari n'a toujours rien trouvé ; il va continuer ses recherches et ce serait l'idéal qu'il m'en trouve un pour samedi et/ou dimanche et/ou lundi.

en attendant, je vais donc partir à kibuye pour quelques jours, avec mon sac à dos et donc, sans pc.
ce sera donc de nouveau le silence internet ; je ne sais pas quand je reviendrai.

andré va me conduire au départ du bus pour kibuye mais avant cela, il a rendez-vous au ministère pour parler d'isaka et il y retrouve kata qui n'est toujours pas retourné en tanzanie et dont le patron annonce que le chantier est arrêté faute de paiement de la part du ministre rwandais.
je m'imagine dans ce trou perdu, n'ayant même pas le boulot que j'aurais dû y avoir ; isaac doit s'emmerder comme un rat mort.

après le dîner, direction les "agences de voyage" ; andré m'y laisse et l'aventure solitaire commence.
après trois tentatives, je trouve une compagnie qui part à 15h15 et qui me demande 1.76 EUR pour les 126 km !!!
j'ai 40 minutes à attendre et m'assieds à l'ombre ; aucun blanc à l'horizon mais cela ne pose aucun problème ici.
je suis régulièrement abordé par des marchands de chaussures (et pourtant, j'en ai aux pieds) : chacun d'eux vend une et une seule paire dans une seule pointure !

c'est un minibus de 18 places (plus chauffeur) ; je dois me mettre de travers pour caser mes jambes mais heureusement, il s'arrête à la grande gare de bus de kigali et je peux changer de place.
mes jambes ont de la place mais mes pieds sont, soit tordus, soit presqu'à la hauteur de mon siège.
le voyage commence et mon voisin s'assoupit, la tête sur mon épaule ; ma voisine a la bonne idée de s'appuyer plutôt sur la barre devant elle pour piquer un roupillon.

la route est longue, rien que des lacets, que des montées, que des descentes jusqu'à kibuye.
depuis quelques jours, j'ai régulièrement des crampes le matin au lit (je parle uniquement de mes mollets, évidemment) ; la position plus qu'inconfortable du bus est propice à l'apparition de ces crampes et pour les faire passer, calé comme je suis, c'est très difficile.
heureusement, il y a quelques arrêts pipi et cela fait un bien fou de se secouer les guibolles.

enfin kibuye après plus de trois heures dans ce bus ; il fait noir ; un taxi-moto me conduit jusqu'à l'hôtel qu'andré m'a conseillé.
la chambre est acceptable ; elle donne sur une grande terrasse commune avec vue sur le lac que je découvrirai demain.
les gens sont charmants et ont déjà vu des blancs (moi, cela fait longtemps !).
je déguste mon ragoût de chèvre et vais roupiller.

pas de photo aujourd'hui ; cela n'aurait pas été fort possible dans le bus ; avant de le prendre, il y avait trop de monde et je n'aime pas sortir mon zoom devant tout le monde (c'est une question de pudeur) et en arrivant, c'était pareil en plus du fait qu'il faisait noir.

lundi 09.07.07
mercredi 11.07.07