kigali, dimanche 08.07.07


voici l'habitation de notre hollandais rencontré hier, prénommé abbe, à droite sur la photo.

c'est donc un presbytère qu'il trimbale sur son toit.

tout cela est évidemment replié pendant qu'il roule et ne prend pas beaucoup de place.

andré est parti faire un tour avec abbe ; je ménage mon dos et reste à la maison.
willy, un de ses copains va venir me chercher pour aller manger un bout avec lui.

anne me téléphone et m'annonce que vous avez un temps superbe aujourd'hui ; cela fait plaisir d'avoir des nouvelles de la petite famille au complet.
elle me suggère de prendre un avion-taxi jusque bukoba pour retrouver ingridy une petite semaine ; c'est une excellente idée que je soumets à andré et willy.
le premier problème, c'est qu'il paraît qu'il n'y en a pas mais il y a des hélicoptères (ce n'est pas plus mal) mais le plus gros problème, c'est que bukoba, n'étant pas un aéroport international, il n'y a pas de douane, donc pas de délivrance ni de contrôle de visa et il est impossible de s'y rendre en venant de kigali sans se faire arrêter et emprisonné immédiatement.
il me faudrait donc prendre un avion kigali - dar-es-salaam et puis une ligne intérieure dar-es-salaam - bukoba ! et l'inverse pour revenir.
avec en plus les tracasseries africaines pour l'obtention de visas, tant en tanzanie qu'au rwanda, cela devient de la folie.
je n'ai pu en effet obtenir qu'une double entrée au rwanda et une simple pour la tanzanie ; avec ce qu'il me reste, je ne peux donc plus que sortir du rwanda un seule fois.

willy m'emmène dans un excellent restaurant et s'avère être un convive très agréable ; durant tout le temps passé à table, nous n'avons entendu que les succès d'adamo - surprenant.

le rwanda est un pays très propre ; à kigali comme sur la route, il est très rare de voir un papier ou autre chose traîner par terre ; lors de mon voyage à isaka, j'ai vu plusieurs fois des rwandais balayer la terre devant leur maison pour y enlever les quelques feuilles qui s'y touvaient.
les sacs en plastique, comme nous recevions aux caisses de nos grandes surfaces sont interdits et il ne faut surtout pas se présenter à l'aéroport avec ce genre de saloperie.
beaucoup de belges devraient en prendre de la graine.
par contre, en tanzanie, c'était le contraire : il y avait beaucoup de morceaux de plastique par terre et le matin, à isaka, les habitants faisaient un petit feu devant leur maison, près de la route pour brûler tous des déchets de la veille, plastiques compris ; je ne vous raconte pas l'odeur.

voilà que j'ai des gerçures aux lèvres ! avec un temps pareil !
ma boîte à pharmacie fait 7410 cm3, elle est pleine, mais je n'aurais jamais pensé emmené cela.

samedi 07.07.07
lundi 09.07.07