mercredi 18.04.14 : babati - mnenya

aujourd'hui, journée culturelle
thérèse a trouvé des reseignements sur un des deux sites tanzaniens classés patrimoine culturel mondial de l'unesco : il s'agit de peintures rupestres dont les plus anciennes dateraient de 6000 ans.
l'hôtel de babati est d'accord de garder nos bagages jusque demain car nous dormirons à mnenya ce soir et ne prenons donc que l'indispensable.
l'employée devant nous donner notre repas matinal ainsi que l'accès au bureau pour mettre nos bagages se fait sérieusement attendre mais arrive quand même à temps car tout le repas était déjà prêt depuis la veille, même l'eau chaude pour le thé dans la thermo.
deuxième inquiétude : quand je présente mes billets de bus achetés la veille, on me dit qu'ils ne correspondent ni à la compagnie, ni au trajet.
il suffisait de prendre d'autres billets dans ma poche, ce qui prit bien trois minutes pour y penser !

arrivés à kolo, nous visitons le musée et nous nous inscrivons pour la visite des peintures.
celles-ci se trouvant à plus de 8 km, le seul moyen d'y aller, c'est à moto et deux locaux nous y mènent dans des routes épouvantables, parfois pleines de cailloux, montant et descendant.
à un certain moment, je crois voir l'autre moto par terre mais elle est rattrapée juste à temps.
arrivés au parking des motos, il faut continuer à pied par des chemins raides et cailloutteux et il nous faut plus d'une heure pour voir trois endroits différents.

voici dani (gérant du camp) et zuberi (guide pour les peintures) ainsi que les motos.
comme prévu, nous changeons de chauffeur et je prends celui de droite et la moto de droite ; bien mal m'en prit !
dans une descente cailloutteuse, la moto dérape (à très faible vitesse) et bardaf, c'est l'embardée !
éraflures au coude et au genou gauche.
nos deux motards nous mènent à l'hôpital pour désinfecter tout cela et me badigeonner d'isobétadine.
tout va bien, je n'ai pas mal et c'est superficiel.

maintenant, direction le camp.
c'est quasi le seul endroit proche où l'on peut loger, en y amenant sa tente, ou en y louant une tente ou la maison de boue que vous voyez ci-contre.
nous nous y installons, discutons avec dani, le gérant, et allons nous balader dans les taillis jusqu'à une rivière assechée où il ne reste plus qu'une flaque de moins d'un mètre carré autour de laquelle nous avons vu des traces de dikdiks, présents dans les environs.
encore un bon repas végétarien : riz, genre d'épinards locaux, haricots excellents préparés avec carottes, tomates, ail et gingembre ; essayez vous m'en direz des nouvelles.
à 19 heures il fait noir et dans le camp nous sommes seuls avec le gardien ; il n'y a donc rien à faire et nous nous couchons pour récuper des émotions du jour

récapitulatif