samedi 04.07.09 : marangu


ce matin, il fait froid et, pour la première fois, je reçois de l'eau chaude pour la douche.
enfin, la "douche" n'est pas en fonction (problème de robinet) et on m'apporte donc deux grands bacs d'eau (chaude et froide) et une boîte pour y puiser l'eau.

je supporte deux couches sur le dos et voilà qu'il pleut pour arranger les choses !
repas matinal à l'hôtel où la patronne me prévient que david n'est pas très fiable (ce que je pressentais).
conclusion, quand il revient à la charge et me propose de me servir de guide, son prix d'hier (20000 TZS (environ 12 EUR)) descend jusqu'à 7000 TZS (environ 4 EUR) mais je décline toute proposition, vu ma confiance à son égard et sa façon de parler, bien trop rapide pour que j'y comprenne quoi que ce soit et pour ne pas comprendre un guide, autant ne pas en avoir.
vu le temps, je retourne un peu dans ma chambre et écoute quelques bons de morceaux de jazz que j'ai emportés sur mon pc ; il n'y a pas à dire mais cela vous remet en forme (moi en tout cas).

je ne sais pas si c'est l'absence de david ou l'écoute du jazz mais les gens m'ont l'air plus aimables aujourd'hui qu'hier.
il y a toujours des gens qui évitent le regard quand on les croise (particulièrement les adolescents et les jeunes hommes) mais à part eux, tout le monde est assez souriant, au point que répondre aux salutations de chacun, c'est un sérieux boulot.

marangu est au croisement de trois routes et j'en ai déjà exploré deux hier ; la troisième va vers le "kilimanjaro national park" dont l'entrée se trouve à cinq kilomètres.
dans "lonely planet", il parle d'une journée dans le parc pour une randonnée de l'entrée du parc (1980 m.) jusqu'à mandara (2700 m.) qui dure deux heures pour aller et une pour revenir.
j'hésite mais les gens me disent qu'il faut multiplier cela par deux ; alors 6 heures de marche, ce n'est vraiment pas pour moi.

je prends néanmoins la direction du parc à pied ; il fait assez calme et l'environnement en vaut vraiment la peine.
la route monte assez fort la plupart du temps et je pourrai donc me vanter d'avoir escaladé le kilimanjaro mais pas vraiment jusqu'en haut !

de retour en ville, l'environnement n'est plus tout à fait pareil.
ci contre le centre du patelin avec, en avant plan le dépôt d'ordures où viennent paître de paisibles bovidés et juste derrière, toutes les petites échoppes qui servent les deux jours de marché par semaine.


le respect du sommeil des autres n'est vraiment pas une caractéristique des tanzaniens.
d'habitude il y a plein de bruit dès le matin très tôt jusque le soir très tard mais ici, à l'hôtel de marangu, c'est le bouquet.
sous les fenêtres, un vieux (probablement complètement beurré) n'arrête pas de parler fort et tout seul pendant plus d'une heure ; il n'a pas l'air content ou bien engueule quelqu'un.
pendant ce temps, les gens de l'hôtel discutent entre eux et, comme l'acoustique est très mauvaise ...
ma balade m'ayant épuisé, je m'endors quand même.

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