kigali - kinigi - kigali, dimanche 15.07.07


démarrage vers 09 heures dans la voiture de willy pour nous diriger d'abord vers ruhengeri, au nord-ouest de kigali.
92 kilomètres de routes comme je commence à les connaître : jamais de longue ligne droite, jamais de route horizontale et toujours un superbe paysage.

ce n'est pas facile de faire des photos par la fenêtre d'une voiture qui, de surcroît ne roule pas vraiment lentement.
et en plus, comme c'est la saison sèche, tout ce qui est loin est un peu dans la brume.

cette route a été faite en partie par des chinois, il y a dejà plusieurs décennies.
au départ, c'était des prisonniers qui préféraient venir au rwanda plutôt que de croupir dans les geôles chinoises.

nous nous arrêtons pour voir ce surprenant cimetière chinois en plus milieu du rwanda.

il n'est pas encore l'heure de manger mais de toute façon ce sympathique établissement vu le long du chemin, n'est pas vraiment fait pour attirer des bourgeois européens comme nous.

le long de la route, on vend de tout : ici des pierres, ailleurs des oeufs emballés par 30 dans des feuilles de bananier qu'il vaut mieux ne pas ouvrir sur place, sinon c'est impossible de les ré-emballer et il est donc fréquent de retrouver quelques cailloux à la place d'oeufs.

là où nous allons, les habitants sont cultivateurs de pommes de terre et il y a donc moyen de s'en procurer le long de la route.

parfois, il n'y a personne autour de ses points de vente mais il suffit de s'arrêter pour que cela surgisse d'on ne sait où pour commencer les négociations.
lorsque le prix du kilo de patates commence à diminuer, les sacs qui étaient annoncés peser 100 kg (cela me semble beaucoup), ont subitement 150 kg !!!.

excédé, willy n'achètera pas de pommes de terre aujourd'hui.

après ruhengeri, quelques kilomètres de pistes nous secouent mais lentement et nous arrivons maintenant à kinigi et nous désaltérons dans un hôtel qui a déjà hébergé andré.
la patronne le reconnaît après plus de deux ans et la conversation s'engage.
andré lui dit que, maintenant, elle a un cul de vache ; elle est très honorée parce que c'est un compliment par ici.
les blancs-bleus-belges n'ont en effet rien à envier à cette chère dame.

question repas, nous allons à l'hôtel chic de la ville, le "gorilla nest", bourré d'amerlocains.
une série de petites habitations entourent les lieux et la plupart des locataires viennent ici pour se reposer et partir tôt le lendemain matin voir les gorilles dans la montagne.

après le dîner, au pied du volcan embrumé, andré se fait une petite série de trous de golf.

alors là, cela ne me donne aucune envie de pratiquer ce sport, mais vraiment aucune envie !

mais l'air est pur, l'environnement est superbe et cela nous fait une balade, willy et moi.

nous sommes à 2300 mètres d'altitude ; c'est la première fois depuis mon arrivée en afrique que je supporte deux épaisseurs sur mon dos mais c'est surtout dû aux fenêtres ouvertes du véhicule.
la température oscille toujours aux environs de 20 degrés.

le retour se passe aussi bien que l'aller et nous sommes assez fatigués ce soir.

samedi 14.07.07
lundi 16.07.07